En attendant que les cours d’eau redeviennent navigables et que la clémence estivale balaye les ressacs de l’automne qui animent ce printemps, je souhaitais partager avec vous, au travers de quelques images, un an de travail et d’études menées sur les communes rurales. Paysages ordinaires, parce que ces paysages nous sont familiers, ils sont même peut-être quotidien pour certains d’entre nous. Un an d’étude à m’intéresser à ce paradoxe de la campagne si riche et pourtant si isolée, pleine d’énergie et pourtant dévitalisée. Paysage ordinaire et paysage de contraste, pris entre le végétal et le bâti, le plein et le vide, l’infini et l’intime.

Ce paysage ordinaire nous donne des images extraordinaires, des tableaux, des peintures, des scènes vivantes qui n’ont rien à voir avec le patrimoine, la sauvegarde ou la mise en valeur, simplement des images qui suscitent à la fois curiosité et intérêt, intrigue et récit. Le paysage ordinaire des communes rurales regorge de ces histoires et ces anecdotes qui participent à la construction du territoire.

Le paysage ne se limite pas aux éléments végétaux. Il peut s’agir d’un détail de construction, d’un bâtiment, ou d’une rue. Le paysage c’est l’étendue de pays qui s’offre à nous, la matière qui se déploie devant nos yeux.

Les photographies présentées ci-dessous ont été prises dans l’année qui vient de s’écouler, de septembre 2015 à juin 2016. Elles concernent des communes sur lesquelles je suis intervenu dans le cadre des missions que j’effectue à l’agence. Je ne rentrerais pas aujourd’hui dans le contenu des missions que j’ai réalisées, ce sont simplement les images véhiculées par les paysages qui m’intéressent.

Parfois légendés, parfois seulement laissés à l’interprétation du spectateur, j’espère que ces quelques paysages ordinaires pourront vous faire voyager, vous intriguer ou simplement vous parler.

// Grégoire BRUZULIER

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Le petit son de l’article : Rodrigo y Gabriela – Atman